René Girard

Scolies d'après René Girard

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Pluriel Hachette

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Quand j’aurai fini de travailler avec cette édition poche dont je me sers pour une relecture, afin de bien disposer mes connaissances de René Girard sur ce blog, je me doute que le livre ne sera plus qu’un tas de feuilles reliées entre elles par des trombones, la couverture servant de pochette. Ca me fait toujours ça avec les éditions Hachette Pluriel, de la vrai meumeu. Mais de voir les feuilles s’envoler à mesure qu’on les tourne présente l’avantage de pouvoir les traiter comme des feuilles à copier, ce qui peut être pratique pour étudier certains passages en particulier. Ou ça donne des idées, de distribuer le livre dans les boîtes aux lettres, après le courrier du facteur, entre un prospectus de Carrefour et une publicité pour une séance de voyance gratuite. Je songe avec nostalgie à Henri Miller parlant des livres qu’il avait du mal à acquérir, parce qu’ils étaient trop chers. Sûr, Pluriel ce n’est pas cher. Mais pour le prêter à des amis tintin.

Les livres sont une des rares choses que les hommes chérissent vraiment. Et les esprits les plus nobles sont ceux-là aussi qui se séparent le plus facilement de leur possessions. Un livre qui traîne sur un rayon, c’est autant de munitions perdues. Prêtez et empruntez tant que vous pourrez, aussi bien livres qu’argent. Un livre n’est pas seulement un ami, il vous aide à en acquérir de nouveaux. Quand vous vous êtes nourri l’esprit et l’âme d’un livre, vous vous êtes enrichi. Mais vous l’êtes trois fois plus quand vous le transmettez à autrui.

Henri Miller, Lire au cabinet, Gallimard de poche (plus solide).

Eh bien, je m’étais débarrassé des éditions précédentes grâce auxquelles j’avais lu René Girard. Je dirais que j’aurais du mal à partager l’expérience de Miller avec celle que j’ai acheté pour en parler sur ce blog. Idem pour l’édition plurielle de la Violence et le Sacré (pour le lire une septième fois, mais le livre je l’ai emprunté à mon frère qui s’est arrêté au premier quart). Avis lecteur, dans l’immédiat, méfie-toi, comme dit le normand.

Written by grandpressigny

avril 22, 2008 at 1:02